Vendredi 14 aout, plus d'un mois et demi après le dernier message, il y a de l'abus. J'ai longuement réfléchi aux excuses que je pourrais vous servir (grippe A, trop occupé, amputation provisoire des deux mains, guerre civile) mais aucune ne m'a parue suffisante pour vous amadouer!!!
Donc, je me suis dit que le meilleur moyen d'atténuer la colère des lecteurs impatients est peut-être de raconter comment nous, de simples mortels, ont eu accès sans emprunter les incertaines voies divines, au Paradis!
Retour, 2 mois plus tôt, vers l’ami juillet, enfin le grand jour, ce voyage est prévu depuis au moins deux mois et il est une des principales raisons pour lesquelles j'accepte de me lever tous les matins pour aller "tirer des dents".
On part pour Lifou, la principale des îles Loyautés, située au large de la côte est calédonienne, à 45 minutes de vol de Nouméa. Nous attendons beaucoup de ce voyage car jusqu'à présent, bien que comblés par d'époustouflants paysages et de palpitantes aventures nous n'avons pas encore été complètement bluffés par la beauté des plages.
La fine équipe, Laura, Pauline, Emilie, Yoann et moi, décolle de Nouméa sans pouvoir profiter de la vue aérienne du Caillou que le beau temps boude depuis quelques jours déjà. Quelques turbulences, un ou deux frissons d'autant plus justifiés que l'avion n'est pas muni de grosses turbines super puissantes mais bien de deux hélices qui me rappellent un peu trop mes jouets d'antan.
On n’a pas vraiment de programme établi mais on veut bien sûr voir le plus de choses possible.
On commence par aller voir la grotte du Diable, eh oui il y a pas de Paradis sans Enfer!!! Apres avoir cherché longuement la tribu qui possède cette grotte et enfin trouvé le guide, Hubert nous emmène à pied à travers la forêt, profitant de chaque instant pour nous parler des vertus médicinales des plantes qui nous entourent. Il nous décrit également leurs cultures d'ignames, de tarots, de manioc, et nous montrent les pièges utilisés pour attraper les crabes de cocotiers. Sans que l'on s'en rende compte, on a déjà marché une demi-heure et on se trouve face à la Grotte du Diable.
On reprend notre chemin vers le Nord en direction de la baie de Jokin qui offre une vue imprenable sur l'océan et paraît-il les plus beaux couchers de soleils de l'île (sauf que là il est 11h)
On emprunte un petit chemin qui mène au pied des falaises et on y découvre une petite bande de jeunes qui s'escriment à éclater des noix de cocos contre les rochers. On les salue et continue à descendre. On a qu'une hâte se baigner dans ses eaux si attrayantes. Seulement voilà, il n'y a pas de plage à cet endroit et pour se baigner il faut sauter des rochers dans des eaux aussi magnifiques que houleuses et pour remonter, épidermabrasion garantie. Ca me démange d'y aller mais quelque chose de surnaturel me retient, probablement la raison!!! Par contre les petits jeunes eux n'hésitent pas une seconde, il saute de bien plus haut que nécessaire et attendent juste le bon moment pour remonter, impressionnant! On s'est donc contenté de contempler la beauté des paysages qui nous entouraient puis on a poursuivi notre chemin.
On se dirige vers Mucaxeng où un couple tient une vanilleraie réputée. Une fois de plus on lutte entre l'absence d'indication et la divergence des informations que l'on nous donne pour enfin trouver la propriétaire des lieux, Jeanine, au téléphone public sur le bord de la route. Elle nous donne les bonnes indications, on lui propose de l'emmener avec nous mais elle préfère y aller à pied prétextant que de tout façon elle y sera avant nous, ce qui bien sûr s'est confirmé. Elle nous fait donc visiter son immense jardin qui ferait rêver plus d'un botaniste, en nommant chacune des plantes ou arbres que l'on croise: bougainvilliers, orchidées, arbres à tabac, cacaotiers et bien sûr la vanille, plein de gousse de vanille dont on ne peut que deviner la future senteur. Elle nous explique comment ils fécondent la vanille et veillent à son développement puis à son séchage. C'est un travaille très fastidieux, très minutieux et peu fructueux, autant dire un travail de passionné. Pour finir, elle nous offre un petit café vanillé froid plus froid que vanillé... on a eu du mal à partir tellement elle était gentille et bavarde mais il a bien fallu continuer notre route.
On s'est donc dirigé vers le lieu de notre première nuit sur l'île: gîte de Lilorêve dans la tribu de Xepenehe. On découvre alors une propriété toute en pente et dominant la baie de Santal située sur le côté ouest de l’île. Au milieu des cocotiers, des bananiers et de vanille sauvage sont disséminées quelques cases au style partagé entre tradition et modernité. La case est donc formée d’un mur en cercle recouvert d’un toit conique en palmier séché. A l’intérieur, une fois allongé sur les matelas posés à même le sol carrelé, on peut observer l’architecture du toit, l’entrelacement précis des bois de diamètres différents remplissant chacun son rôle et offrant un spectacle quasi psychédélique !!!
On est tous ravi de ce petit logement bien sympathique et c’est avec beaucoup d’entrain qu’on trinque à notre premier voyage à Lifou la grande.
Le soir, on dine avec des amis qui logent au gîte d’à côté ainsi qu’avec les autres habitants de Lilorêve : un couple de retraité et deux boulets imbibés jusqu’à la moelle que l’on supportera tout le repas et plus encore puisqu’un gros cake (moi) ! leur a proposé de joué à la belotte. Puis on a dormi comme des bébés jusqu’au petit matin, prêt à découvrir ce que Lifou a à offrir. Et ce matin là, ce sont des tortues que l’on a pu observer d’un ponton à quelques centaines de mètres de notre case. On les voyait remonter à la surface pour respirer quelques secondes. Sans hésitation, on s’est mis à l’eau pour les observer de plus prés mais l’eau brassée par la houle ne nous a pas permis de bien les voir… dommage.
On quitte cet endroit pour se diriger vers We, le centre administratif de l’île situé en son milieu, où nous sommes attendus pour déjeuner chez une patiente de Yoann. C’est avec grande surprise lorsqu’on découvre qu’il s’agit d’un mariage ou plutôt d’un grand repas de famille pour fêter l’annonce du mariage. Seuls les membres de la famille, au sens large, de la jeune fille sont là. La famille du garçon fait la fête de son côté. Arrivés un peu en retard, on nous fait attendre devant une grande tente où sont réunis essentiellement les anciens. On entend marmonner à l’intérieur puis on nous fait rentrer et asseoir par terre avec les autres. Yoann est invité à « faire la coutume » qui consiste en principe à donner un morceau de tissu, du tabac et un peu d’argent ; ce que nous n’avions pas du tout prévu. On s‘est donc contenté de donner un peu d’argent. Le pasteur a pris la parole et nous a longuement remerciés en signifiant l’importance du geste coutumier et le plaisir qu’ils avaient à accueillir des étrangers.
On est passé ensuite vers une paillotte pour s’y restaurer. Yoann et moi nous sommes assis avec le pasteur et ses diacres d’un côté de la table tandis que les filles se sont installées à l’autre bout avec les femmes et le chef de tribu. A peine assis, le repas est servi : d’énormes plats de crudités, de crevettes… et du vin rouge qui est nous exclusivement destiné puisqu’eux ne boivent pas, prétextant dans un premier temps la religion puis évoquant une certaine difficulté à se modérer : »le premier verre appelle le deuxième, le deuxième appelant le troisième et le troisième appelant le carton… ». Ils nous invitent à nous resservir plusieurs fois. Je suis un peu déçu par le contenu du repas, crevettes et crudités, il n’y a pas de quoi sauter au plafond. Je m’apprête à me servir une énième fois (eh oui, quand il s’agit de faire honneur à un plat, vous le savez je suis là !!!) quand on m’arrête pour me dire que la suite arrive… là tu m’intéresses !!! Défilé de bougna aux légumes locaux, de veau, de bœuf, de poulet…et là pour faire honneur, on a fait honneur…jusqu’aux amygdales.
Tout au long du repas, un évènement surprenant se déroule. Chaque chef de famille prend la parole en Drehu et distribue de l’argent à d’autres chefs de familles qui à leur tour le redistribue. Le Drehu étant la langue traditionnelle de Lifou, on n’a pas compris grand-chose à ce qui se déroulait. On était juste témoin du flux d’argent allant de poche en poche, repassant par ci et par là… un vrai petit wall street mélanésien… jusqu’à ce qu’un homme prenne la parole en français pour remercier tout le monde et pour expliquer que bien qu’originaire de Maré, l’île voisine, il ne peut accepter la coutume car des étrangers plus étrangers que lui, en l’occurrence nous, sont présents et que la coutume leur revient !!!! Et oui, c’est comme ça ici, c’est l’invité qui repart avec des cadeaux !!! Ca fait réfléchir !!??? Voilà comment on s’est retrouvé avec trois mille francs pacifiques et un long morceau de tissu !!!
Après quelques heures passées à table à manger et à discuter des traditions, de nos métiers, de choses et d’autres, nous sommes repartis avec l’impression d’avoir vécu un vrai moment traditionnel mélanésien. On retiendra surtout l’extrême gentillesse de nos hôtes.
Pour la deuxième nuit on a opté pour un logement plus…euh…plus… comment dire… classe, confortable, top : le Drehu village***. A peine arrivés dans le hall de l’hôtel, notre regard est attiré par une incroyable luminosité qui retient alors toute notre attention. On s’approche des grandes vitrées pour satisfaire notre curiosité et on découvre ce que nous sommes venus chercher à 18000 km de nos foyers : la plus belle plage que nous ayons vu alors !!! La puissante luminosité n’est en fait que les reflets du généreux soleil sur un sable d’une blancheur comparable à la neige et sur des eaux d’un calme et d’une limpidité que nous n’osions plus espérer après 4 mois passés en Nouvelle Calédonie.
On a donc profité de la plage jusqu’au coucher de soleil, retrouvé des amis au restaurant de l’hôtel et poursuivi la soirée (dont les détails vous seront peut-être livrés dans la version non censurée…) tard dans la nuit.
Zzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz je dors zzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz
Tôt, ou presque, le lendemain matin, on a fait honneur à un buffet de petit déjeuner royal de chez royal et chacun a vaqué à ces occupations : sieste, minishopping, plage. Quant à moi, grand sportif que vous connaissez tous (rigole pas !), j’entreprends d’aller nager le long de la plage pour éliminer un petit peu tous ces excès !!!
Bien sûr, palmes masque tuba sont de mise, et c’est parti, je nage, je nage en me dirigeant vers une des extrémités de la plage, l’eau est toujours aussi claire, un œil devant, un œil qui guette sur le côté, ça donne des crampes d’yeux mais c’est le prix de la sérénité. En approchant du côté de la baie, apparaissent par ci par là des petits herbiers avec des petits poissons puis des amas de coraux pas très en forme mais qui abritent malgré tout de nombreux poissons : demoiselle, poissons anges, balliste, cocher.. Petit à petit, sans pour autant s’éloigner de la plage, l’exploration remplace la nage sportive (rigole pas j’t’ai déjà dit) et je découvre alors de plus en plus de coraux sous forme de « patates » de plus en plus grosses séparées les unes des autres par quelques dizaines de mètres. Je nage le plus doucement possible pour ne pas effrayer les poissons et pouvoir les surprendre dans leurs activités. Je me faufile un petit peu partout sans chercher quelque chose de particulier mais avide de nouvelles rencontres, de poursuites ou de cache-caches, de fuites ou de face à face… quand subitement, , devant moi, à une bonne dizaine de mètres, une masse sombre que je n’identifie pas aussitôt car elle disparaît rapidement derrière un rocher déclenche en un dixième de secondes l’éternelle question de l’explorateur hésitant une fois de plus entre la fuite ou la bravoure : qu’est-ce que c’est que ce truc de ouf??? J’ai pris mon courage à deux palmes, et je me suis dirigé à pas de phoques vers l’endroit où la « masse sombre » a disparu… ( ça commence souvent comme ça dans les films d’horreur)… je contourne le rocher (la tension est à son paroxysme)… et là : tu me crois, tu me crois pas (ça faisait longtemps !!!) tu me crois tu me crois pas : de quasiment un mètre de long et à peine moins de largeur, fouillant frénétiquement le sable avec son bec pointu, soulevant un nuage de suspensions retardant de quelques secondes encore l’identification de la bête ou devrais-je dire de la Bête : une Tortue… bouh !!! Pas une petite tortue d’aquarium, nan nan, une méga tortue avec une tête de la taille d’un ballon de hand et une carapace suffisamment grande pour héberger au moins au moins, bah euh… au moins une grosse tortue quoi !!! Gênée par ma présence, elle s’éloigne tout doucement, accélérant chaque fois que j’essaie de m’approcher. Elle semble nager sans produire d’efforts, elle enchaîne les virages de part et d’autres, passe sur puis sous les patates de corail, je la suis partout comme envouté par sa grâce et son agilité. Sans m’en rendre compte, je me suis largement éloigné de la plage mais heureusement, le flanc de la baie où se trouve une petite corniche rocheuse se prolongeant sous l’eau par un platier peu profond est à une cinquantaine de mètres. Je continue la visite en suivant mon guide qui semble connaître les endroits les plus magnifiques de la baie. Je nage juste au dessus d’un lit de corail magnifique abritant toute sorte de petits poissons cachés qui se figent à mon passage. Petit à petit, la tortue s’éloigne du bord de la baie et m’emmène vers l’extérieur du platier où je découvre un superbe tombant avec tout autant de poissons mais de taille bien plus importante, des bancs de poissons perroquets, de dawas, de labres puis une seconde tortue, puis une autre… L’eau, d’une translucidité incroyable, offre un spectacle stupéfiant : le ballet des poissons sur le fond bleu de l’eau et sur celui multicolore des falaises de corail. Je descends en apnée pour explorer sous les patates mais il y a 12 mètres de fond alors je m’épuise rapidement. Mon guide me fait faux bond, je ne peux plus le suivre. Je commence donc à rentrer doucement en enregistrant le plus d’images possibles car c’est le plus bel endroit sous marin que j’ai vu jusqu’alors, même en plongée bouteille.
Tant bien que mal, je rentre sur la plage où un accueil moins chaleureux m’attend… Parti depuis plus de deux heures et demie en PMT, seul, mes amis ont largement eu le temps de s’inquiéter pour moi. Moins deux, ils lançaient les recherches… tout ça à cause d’une tortue qui a transformé un simple nage éliminatrice en superbe randonnée aquatique !!!! Je m’en veux un peu d’avoir créé autant d’inquiétude aux cocos mais delà à dire que je regrette… sûrement pas ! Je laisse l’orage passer en silence. Silence qui me permet de revoir dans ma tête tout ce que je viens de voir, un peu frustré de ne pas pouvoir le partager mais c’est aussi pour ça que vous êtes là !!!
On se dirige maintenant vers le sud de l’île où on a réservé une case chez Waka Gaze mais auparavant on s’arrête à l’incontournable plage de Luenghoni qui est comment dire au moins deux fois plus belle que la baie de Chateaubriand. Le sable est encore plus fin, il n’y a pas une construction moderne à l’horizon et malgré des eaux peu poissonneuses et un fond corallien assez pauvre, c’est le meilleur endroit de l’île pour observer des tortues. On en a approché 5 ou 6, touché 1 ou 2. Depuis j’y suis retourné avec mes parents et ma sœur : elles étaient toujours là !!!
On a bien profité de cette journée ensoleillée pour dorer sur la plage et admirer le cadre magique qui nous entourait. Si tu viens nous voir, c’est ici qu’on t’emmènera avant tout…
L’après midi, on a visité les grottes de Luenghoni avec Bella. On est donc descendu par un chemin très escarpé menant au creux des falaises au sein desquelles sont abrités de magnifiques bassins souterrains d’eau douce. On s’est baigné avec des torches étanches dévoilant l’incroyable architecture des stalactites et des stalagmites formant de véritables orgues minéraux. Le bassin peu profond au départ, 5 à 6 mètres, est prolongé par des couloirs immergés amenant à d’autres grottes bien plus profondes. Dommage qu’on n’ait pas eu de bouteilles de plongée !!!
Le soir, un bougna nous attend chez Helene Gaze, cuisinière réputée de Lifou. Le bougna, je ne t’en ai pas encore parlé ?? Ah ouais, ça m’étonne mais si tu le dis je te crois !
Le bougna, c’est bien sûr un plat traditionnel mélanésien qui est conçu sous la forme d’un grand panier en feuilles de bananiers tressées dans lequel on met des ingrédients crus tels des ignames, du manioc, du tarot, patate douce… avec du poisson, de la roussette, du poulet…. En principe, le bougna est cuit dans un four en pierre conçu à même le sol. Avec quelques grosses pierres, on forme un foyer dans lequel on fait un feu puis on recouvre par une grosse pierre, une fois le feu consumé et les pierres brulantes, on place le bougna à l’intérieur, on le recouvre par une grosse pierre puis par des grandes feuilles de bananiers puis par de la terre pour conserver toute la chaleur. La cuisson dure quelques heures et au final c’est bien sûr un régal !!!
La case étant située dans une petite cocoteraie à quelques mètres seulement de la plage, les vagues nous ont bercé jusqu’au petit matin.
Nous sommes partis assez tôt pour pouvoir finir le tour de l’île par une petite route indiquée en pointillé sur la carte, ce qui aurait probablement dû nous mettre la puce à l’oreille. On s’est retrouvé sur une piste dont la largeur était parfaitement ajustée à celle de la voiture. Pas question de passer une main et encore moins une tête par la fenêtre. Malgré nos doutes sur l’issue, nous sommes bel et bien arrivés à destination : la plage de Peng qui est sans conteste la plus calme, la plus sauvage et la plus magnifique. Ouverte sur l’immense baie de Santal, l’eau y semble imperturbable, une mer d’huile cernée par des falaises à perte de vue…ça a été notre dernière vision paradisiaque avant de rentrer sur la Grande Terre, la tête chargée de belles images et de bons moments, paré pour reprendre la vie professionnelle avec en tête une seule idée : revenir !!!
Actuellement, on travaille tous deux à la mutuelle de fonctionnaires, Laura à Nouméa et moi à quelques kilomètres. Tout se passe très bien, bonne ambiance, matos à gogo, ce que tu veux la mutuelle te l’achète !!! Donc on en profite, surtout Laura parce que moi, il faut bien l’avouer, je ne fais pas grand-chose !!! à part nourrir le blog…de temps en temps…desfois quoi…
A part, mes parents sont venus trois semaines et ils en ont bien profité. Ma petite sœur, venue 1Mois et demi et viens de repartir…snif snif. El hadj Hedi tour operator leur avait prévu un voyage du tonnerre : tour de la grande terre, visite d’Ouvéa, Lifou, Ile des Pins… le retour dans le 61 a du être difficile !!! Un grand merci à vous trois d’être venu à l’autre bout de la planète !!!!
Bientôt c’est Popoline et Adrien qui arrivent et ça va être un séjour de ouf !!! On vous attend les cocos ! farniente, fiesta, plongée, bivouac sur les îles…
Bon cette fois c’est promis, je vais m’activer un peu plus pour poster des news.
A venir, des petits séjours à Ouvea, à Maré, des photos de plongée…
On vous embrasse tous très fort.
Tchô les Métros.
Merci de partager ces petits instants de paradis, ça fait vraiment rêver...
RépondreSupprimer(Mais sérieux, t'as une de ces plumes ! A quand ton 1er best seller ?)
je reste sans voix!!!que dire après ce récit?
RépondreSupprimermerci de nous faire participer à ses paysages splendide.
(tu es sur que c'est dentiste que tu veux faire,au moins tu pourras toujours te reconvertir en ecrivain-aventurier:])
zab
Toi qui reste sans voix!Euh, j'ai du mal à le croire!
RépondreSupprimerlolo
Alors comme ça, même pour vous les requins n'ont pas toujours été de douces peluches dont franchement il n'y a aucune raison de se méfier...J'veux dire c'est complètement irrationnel tu as mille fois plus de (mal)chances de mourir d'un accident de voiture que d'une attaque de requin...Blague à part, c'est chouette de pouvoir se remémorer ce qu'on a eu la chance de découvrir avec nos super quinquas il y a peu et que Jean et Thérèse pourront bientôt savourer ! Merci l'écrivain.Tata Zoubi
RépondreSupprimeressai
RépondreSupprimerDepuis que nous savions qu'il avait rencontré les plages de rêve, aux eaux turquoises et au sable blanc, nous avions l'impression qu'Hedi ne pensait plus à nous, nous autres, restés les pieds dans la glaise.
RépondreSupprimerAttiré par le Paradis, perdu dans son Nirvâna,
atteint par le détachement total, en pleine béatitude au point de suivre une tortue comme si c'était la plus belle des sirènes, il avait complètement oublié Laura et ses amis terrestres.
Nous avons tous été pas loin de le perdre .
Hou! Hou! Hedi... on est là, nous les pauvres Métros . Ne nous oublie pas. ( On te comprendrait, remarque ! Mais c'est pas une raison!)
NB: Bravissimo au narrateur. A la lecture de ses aventures, l'extase que l'on sentait traîner dans ses yeux, à sa sortie de l'eau a failli nous gagner aussi.
Hedi,ton récit accompagné de magnifiques photos nous bluffe vraiment et nous donne un avant-goût de ce qui nous attend lors de notre prochaine visite là-bas.
RépondreSupprimerPréviens les tortues et dis leur qu'elles ont intérêt à se garer car,toutes voiles dehors,arrive dans le secteur,P.M.T.et sabre au clair,l'intrépide John The Black....
BON ANNIVERSAIRE MON PETIT HEDI
RépondreSupprimerbon anniversaire
RépondreSupprimerComme c'est sympa de nous faire voyager et revoir tous ces sites grandioses pour la deuxième fois!
RépondreSupprimerComme j'aurais aimé être de la randonnée guidée par la tortue!
Certes la nage aurait été encore moins sportive,mais l'exploration des fonds marins et l'observation de tous ces magnifiques poissons,dont tu connais,je vois ,si bien les noms,m'eût probablement une fois encore subjuguée...Mais, au fait,ce n'est pas une,mais plusieurs tortues que nous avions vues lors de nos"tract snorkeling"familiaux!!!Que d'exploits!Oui,restons sérieux,nous ne sommes pas tout à fait descendus à 8 mètres de profondeur!!!Enfin dans la tête,si...
Un petit conseil...Dis donc pour éviter d'inquiéter tous tes petits camarades,pourquoi ne les emmènes -tu pas?Aurais-tu perdu tes talents d'organisateur siconvaincant?De plus,ce n'est pas bien,tu le sais,tu l' sais pas(facile...oui je reconnais)de partir tout seul.Déjà en voyage scolaire,on te le disait:jamais tout seul...au moins deux!Alors?
Eh oui,nous sommes venus vous voir et nous pouvons témoigner:lee paysages sont vraiment magiques et la plage de Luenghoni nous a réellement laissés sans voix,je t'assure et je te l'emprunte,tu m'crois,tu m' crois pas.Et d'abord je veux revenir,snif,snif!
Remontons à la surface ou redescendons sur terre!Nous sommes revenus avec la tête pleine de belles images et du souvenir des très bons moments passés ensemble:même si le retour a été difficile dans le 61,nous sommes parés pour l'hiver!
Hedi,tu as vraiment été un organisateur formidable, pour un voyage tout aussi formidable!Merci encore et merci à Laura d'avoir été elle aussi formidable de t'avoir laissé si disponible pour nous.
Tata à tous ceux de la fine équipe qui sont encore sur le caillou.Bisous.
Bon anniversaire mon fils!!
RépondreSupprimerbabak
bon anniversaire cousin
RépondreSupprimerVoilà 3 semaines que nous sommes revenus et que nous avons repris nos esprits après ce merveilleux voyage.
RépondreSupprimerDire qu'il y a peu ,c'était les baignades quotidiennes,les balades et le farniente.
Le fait de se retrouver la-bas ensemble,
si loin ,de l'autre côté de la planète
rajoute aussi au côté sympa de ce séjour.
Nous avons pu apprécier "de visu et in situ"
les différents lieux qu'Hedi nous a maintes
fois décrits dans son blog .Et,effectivement
même si on le supposait,La Nouvelle-Calédonie
est vraiment un très beau pays par ses paysages changeants rappelant tantôt la Corse
et son maquis,tantôt la Norvège(au nord de Hienghène)alors que quelques kms plus bas l'on
est dans une zone côtière plutôt tropicale avec ses feuilles de bananiers,ses fougères géantes ,ses flamboyants aux fleurs rouges et
ses arbres ruisselants de grappes de litchis.
En descendant côté ouest ce sont des plaines bien vertes avec des images insolites comme ces troupeaux de vaches limousines(très bonne
viande) en train de paître sous des cocotiers.
Plus au sud( routes menant à Yaté) les terres
rouges et désertes me font penser à l'Arizona
tel que je l'imagine avec des Indiens surgissant derrière les collines environnantes.
Sans oublier, bien sûr, les magnifiques plages
des îles des Pins et de Lifou où j'ai pu m'initier ,bien encadré par Laura et Hedi,aux
joies du Palmes-Masque-Tuba avec vue imprenable(je n'ai pas vu heureusement de requins)sur des coraux aux reflets changeants
et une foultitude de poissons divers et variés.
Il nous faut remercier Laura et Hedi qui nous
ont reçus comme des V.I.P et qui ont organisé
de main de maître ce séjour duquel il nous restera ,entre autres,le souvenir de certains
moments de convivialité tel que cette soirée
au restaurant sur pilotis du Roof où l'on a pu
assister au spectacle naturel, quasiment sous nos pieds et a portée de mains,d'un dauphin
chassant des bancs de poissons et d'une raie
allant et revenant dans un mouvement ample,alors que jaillissait de temps à autre
un poisson scintillant qui semblait littéralement voler sur l'eau et que quelques
mouettes tentaient des piqués impressionnants;
tout ceci dans le reflet des lumières de l'Anse Vata.
J'arrète là car ça commencerait à faire un peu long , il y a pourtant tellement à dire.Encore une fois merci Laura et Hedi de nous
avoir offert l'opportunité d'avoir pu s'évader
ainsi.
Heureux qui comme Uysse à fait un beau voyage...
En complément de mon commentaire précédent, il faut aussi souligner l'ambiance cool de la vie là-bas et de l'accueil sympathique de la
RépondreSupprimerpopulation locale avec certaines coutumes comme le petit signe de la main que vous font
quasi systématiquement les Melanésiens et Mélanésiennes( habillées de leurs robes missionnaires multicolores)et rencontrés tant à pied qu'en voiture le long des routes.
Un mot(façon de parler) aussi sur Nouméa qui m'a laissé un bon souvenir.C'est une ville de moyenne importance aux divers visages avec sa place des cocotiers au centre et son ambiance tropicale,sa façade côtière et cette route en
corniche qui se déroule de façon interminable le long des différentes anses et baies en déroulant une véritable vue panoramique avec en premier plan des bords de mer où l'on voit successivement baigneurs ,surfeurs (car il ya des fois de bonnes sautes de vent) ,promeneurs le long des allées de cocotiers.Sans oublier la magnifique montée
jusqu'au Ouen Toro d'où ll'on a une vue imprenable à 360 degrés sur Nouméa bordée de ses eaux aux reflets exceptionnels.
Nous pensons bien à vous deux et nous vous souhaitons un Joyeux Noël.
RépondreSupprimerGros bisous.