On est arrivé, entier en plus...

J+3, çà y est, enfin, on est arrivé, et en plus çà s'est très bien passé, 26h heures de vol, pouh, c'est rien du tout, un battement de cil, deux trois films par ci un roman par là, plein de plateaux minibouffe dégueux* mais tellement appréciés, quelques gros som' (surtout lolo marmotte) et voilà vous y êtes!!! Je ne dis pas que la douce symphonie de 300 ronfleurs mal accordés ni que les séances répétées de powerplate** géant ne sont pas là pour vous rappeler que vous êtes à 10000 m d'altitude,dans une conserve volante, mais franchement, quand vous n'êtes qu'à quelques instants de l'atterissage et que vous voyez çà:

Et cà :

***

Même si vous savez que rien n'est encore joué parce que vous êtes dans cà:

genre d'avion où on s'attend à voir un pilote avec d'énormes dreadlocks et de tout petits yeux, bref pas le pilote Ken bcbg habituel de chez Mattel;

alors en quelques secondes tout ce voyage s'efface pour laisser place à la béatitude et à la contemplation d'un magnifique paysage qui vous rappelle pourquoi vous avez fait tout çà:

avis aux amateurs.

On vous embrasse très fort.

* surtout à bord de la british airways, pas vraiment de surprise!

** tu connais pas çà, renseigne toi mais c'est sûrement déjà trop tard!!

***oui, ya des nuages et alors, regarde par ta fenêtre, non mais!!!

Let's goooooOOOOOOOOO

Jour J, la chapelle d'andaine, 13 heures avant le départ, tin ... tin...
C'est un beau jour pour partir à la conquête du monde.
Température locale, 11°, temps clair et venteux.
Température destination,25 °C, couverture nuageuse. Le temps est identique seuls 14 degrés nous séparent, pas de quoi en faire tout un foin.
Au programme, départ pour la capitale, aéroport CDG Term 2E où nous attend un boeing 777-300 quadrimoteur flambant neuf filant à une vitesse de croisière de 1500km/h*, je frémis. Décollage: 23h15, direction Singapour, rien que çà, 12h20 de vol, hotesse en bikini, dj privé, champagne à volonté puis pause spa de 2 heures à Singap, on enchaine avec 8h45 de vol direction Sydney**, ambiance bal masqué avec open bar vodk-redbull...wouah, je m'attendais pas à un truc pareil. Les gens sont déchaînés, vraiment on s'éclate... Aïe, qui est-ce qui m'a pincé, j'suis où là? M...rde!!! je suis encore à la Chapelle.
On n'est pas rendu, je dois encore dire au revoir à ma Môman, le moment le plus dur.
Chaque seconde, chaque kilomètre qui nous rapproche de Paris, charge un peu plus ses yeux...
Stop, j'arrête sinon je vais m'y mettre et après tout c'est mon choix, notre choix et comme qui dirait, tu l'as voulu, tu l'as eu... Et maintenant tu chiales?... Mais non, c'est juste que... enfin tu vois quoi!
C'est un beau jour pour conquérir le monde.
A nous la grande vie.

On vous embrasse tous.

*la rédaction n'est pas responsable des informations techniques apportées par l'auteur apparement peu renseigné.

**Capitale de l'Austalie, à moins que..., ah non c'est vrai c'est Melbourne ou alors Canberra, oh puis débrouillez-vous!!!

inauguration blog

J-5 avant le départ, je me lance dans la création d'un blog, trop facile, deux trois clics, une ou deux impasses sur des trucs compliqués et voilà, on va pouvoir exposer notre life sur la toile...
On se prépare tout doucement, on enchaîne les au revoirs déchirants... ( les plus durs reste à venir)...
Laura prépare sa valise, encore des au revoirs déchirants, sélection oblige.
Moi je me prend pour Gary Bratchow, lol.
Pour l'instant, pas de stress, vous me direz ya pas lieu, menfin si un peu quand même, 26 heures de vol, traversée de la moitié de la planète, faut s'accrocher. Laura s'en fout, elle va doucement pioncer sur mes dodus genoux m'obligeant à battre des records de gonflage de vessie...
Heureusement je me suis préparé un petit cocktail atarax/myolastan, je risque de décoller avant tout le monde et de planer un peu plus longtemps...
Voilà, ceusse que çà intéressent pourront suivre l'évolution de notre voyage à travers ce blog que l'on essaiera d'alimenter le plus régulièrement possible ave le plus de photos possibles car ya pas à dire ce genre de texte n'intéresse vraiment que celui qu l'écrit. G.B.